Bivouac



KIRGHIZISTAN             CHINE             VIETNAM             LAOS             CAMBODGE             THAÏLANDE             BIRMANIE

Kirghizistan

Possibilité de planter la tente à peu près n’importe où et même de demander aux habitants pour planter près de chez eux. Ils viendront généralement voir ce qui se passe et tenter de discuter.

Chine

Assez facile de trouver des coins sympa pour planter la tente sur le plateau Tibétain. Ça devient plus difficile à partir de Xiangcheng et dans le Yunnan: vallées encaissées, puis totalement cultivées et habitées.

Vietnam

A notre grand regret, nous n’avons pas sorti la tente une seule fois. La densité de population est telle que les villes et villages se succèdent souvent sans vraie interruption. Dans les vallées, il y a de la vie partout sur les bords de route, et tout ce qui n’est pas cultivé est habité. Dans les montagnes, c’est guère mieux : cultures à flanc de montagnes, en terrasse ou forêt dense ne laissent pas vraiment d’espace disponible pour une belle pelouse plate. C’est simple on n’à pas vu un brin d’herbe, à l’exception de la région de Moc Chau. Et puis, soyons honnête, Élise est bien trop trouillarde pour aller dormir au milieu de la végétation tropicale. Trouver un spot de camping sympa relevant presque de l’impossible, on a préféré dormir en guesthouse. Pas toujours évident non plus, puisque les hôteliers ont besoin d’un agrément pour héberger des étrangers, qu’ils n’ont pas toujours. Mais en général, on trouve des guest house (ou nha nghi en vietnamien, litt : maison de repos) tous les 20 km environ.

Les lits sont souvent inconfortables : dans le standard Vietnamien, les matelas sont très fins et absolument pas moelleux. Les lits sont du coup très durs et on a parfois l’impression de dormir sur une planche de bois.

Laos

Nous avons retrouvé le plaisir de camper au Laos, beaucoup plus facile qu’au Vietnam, notamment sur les petites paillottes sur pilotis que l’on trouve partout dans les champs.

On trouve aussi régulièrement des guesthouses. Les prix vont généralement de 50 000 à 80 000 kip pour une chambre double au confort sommaire, mais peuvent s’envoler de 130 000 à beaucoup plus dans les grandes villes (Luang Prabang et Vientiane).

Cambodge

Compte tenu du nombre de mines toujours pas explosées à ce jour et disséminées dans tout le pays, mieux vaut ne pas s’aventurer trop loin des chemins passants pour chercher un super spot de bivouac isolé. Nous avons préféré demander l’hospitalité dans temples ou écoles, ce qui n’a posé aucun problème. Lorsque l’appel de la douche froide ou du ventilateur était trop fort, nous avons dormi en guesthouse. Nous en avons régulièrement trouvé sur la route (au moins une dans les petites villes), les prix variant généralement entre 6 et 8$.

Thaïlande

Très facile de camper, notamment dans les temples où nous avons (presque) toujours été très bien accueillis. Luxe ultime : on y trouvait toujours un point d’eau pour se laver. C’est aussi en Thaïlande que nous avons retrouvé de très beaux spots de camping plus ou moins sauvage.

Dormir en guesthouse est aussi une alternative bon marché, généralement entre 8 et 10$ la nuit pour une chambre double avec ventilateur.

Birmanie

La question du logement est un peu compliquée en Birmanie. Camper est tout simplement interdit et les birmans ont interdiction de loger des étrangers (en dehors de certaines situations très encadrées, comme sur le trek qui relie Kalaw au lac Inle, où les touristes sont accueillis dans des familles birmanes); et L’Etat birman n'est pas très flexible sur la question. Seuls les hôtels ayant une licence spéciale sont autorisés à accueillir les étrangers et sont de fait rarement très bon marché (notamment dans les zones touristiques), comparé au reste de l'Asie du sud est.

 

Il semblerait que les choses tendent à évoluer (la loi interdisant l’hébergement d’invités a été abrogée en septembre 2016) et nous avons eu vent de voyageurs qui ont dormi chez des birmans, parfois après avoir eu autorisation de la police locale, parfois sans que celle-ci soit au courant. Malheureusement, il est peu probable que les choses changent du jour au lendemain et il n'est pas rare de se faire déloger en pleine nuit par la police (la délation semble monnaie courante) et se faire emmener au prochain hôtel qui peut être à des dizaines de km de là. C'est bien dommage, d'autant plus que les birmans sont particulièrement accueillants et hospitaliers. 

 

Néanmoins, il n'est pas totalement impossible de bivouaquer et nous avons, à plusieurs reprises, été hébergés dans des monastères (tantôt avec les moines, tantôt dans notre tente, aux pieds de bouddha), sans aucun problème. Nous avons juste eu à demander l'autorisation au moine référent.